Membres - Vers les jeunes chercheurs individuels
The content on this page was translated automatically.
Chahine Aouadi, M.A.
- Université de la Manouba
- Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités Tunisie
- Courrier : aouadi_chahine@hotmail.com
Parcours professionnel
Études de langue et de littérature allemandes à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de Manouba/ Tunisie. En 2011, diplôme de master avec un mémoire de master sur le thème "Signes de l'incident dans le drame Die Macht der Gewohnheit de Thomas Bernhard. Travail en tant qu'interprète et traducteur. Professeur d'allemand dans différentes institutions. Depuis 2013, chargé de cours à la Faculté de Philologie de l'Université de La Manouba.
Projet de recherche
En m'appuyant sur des drames qui traitent de la thématique de la responsabilité, de la justice et de la culture de la mémoire, je souhaite aborder dans mon projet de recherche l'influence de la politique. Je tenterai de montrer, à travers des pièces politiques écrites par des dramaturges tunisiens avant et après le 14 janvier 2011, dans quelle mesure l'influence politique a une pertinence culturelle et sociale particulière, et d'interroger les éventuelles manifestations de la dictature qui y sont liées, notamment en ce qui concerne leur lien étroit avec l'homme et son quotidien, ce qui est relativement facile à constater dans les sources que j'ai choisies, puisqu'elles sont conçues comme la description approfondie de ce qui s'est passé.
Dr. Ibrahim Abdella
- Dr. Ibrahim Abdella
- Université d'Al-Minia/ Égypte
- Faculté de linguistique (Al Alsun)
- Département d'études germaniques
- Mail : ibrahim_abdella@hotmail.com
Parcours professionnel
Études de germanistique à l'université Al-Azhar et d'égyptologie à l'université du Caire. Depuis 1998, maître-assistant en germanistique à l'université d'Al-Minia/Égypte. 2003 : doctorat à l'université de Duisburg-Essen.
Publications sur le sujet
- Une étude comparative des crises sociales, entre les nouvelles Nachts schlafen die Ratten doch de Wolfgang Borchert et Nazra (titre allemand Ein Blick) de Yusuf Idris, Al Alsun-Zeitschrift der Sprachenfakultät (Al-Alsun) an der Ain Shams Universität, Cairo 2009.
- Etude comparative entre les œuvres Aquis submersus de Theodor Storm et al-Haram (Das Verbotene) titre allemand : Die Sünderin de Yusuf Idris. Revue de philologie de la Faculté des langues (Al-Alsun) de l'Université Ain Shams, Le Caire 2011.
- La culture de la mémoire dans les pays arabes, sa sociologie et sa philosophie ainsi que sa formation identitaire du point de vue d'une germanistique interculturelle, Journal of Arts and human Sciences, Al Minia, 2013.
Projet de recherche
Mon projet de recherche porte sur la représentation de l'expérience de l'injustice et des violations des droits de l'homme dans la littérature arabe moderne. Au cours des dernières décennies, des écrivains tels que Nagib Mahfuz, également connu en Occident, ont écrit des romans qui tentent de représenter les conditions socio-politiques de la vie en Egypte et au Proche-Orient, marquées par des violations des droits de l'homme et des expériences d'injustice. Dans mon projet, il s'agit tout d'abord d'examiner quels romans et quels écrivains représentent les conditions sociopolitiques sous une dictature, ainsi que de déterminer une période caractéristique à cet égard. A l'aide d'un exemple, comme le roman de Sonalla Ibrahim Le Comité, il s'agira ensuite d'analyser en détail le traitement des rapports de force sociaux, culturels et politiques sous la dictature.
Dr. Mahmoud Bassiouni
- Dr. Mahmoud Bassiouni
- Cluster d'excellence "Ordres normatifs"/ Université de Francfort
- Courrier électronique : mahmoud.bassiouni@normativeorders.net
Parcours professionnel
Avr. 2001 - Jun. 2005 : Diplôme : Sciences politiques, droit, sciences islamiques Université Goethe de Francfort. Oct. 2002 - Jun. 2003 : B.A. : Politique et relations internationales Université de Southampton. Avr. 2006 - Jun. 2011 : Doctorat en sciences politiques à l'Université Goethe de Francfort. Oct. 2012 - aujourd'hui : Collaborateur scientifique du Prof. Dr. Rainer Forst dans le groupe de recherche Leibniz "Transnational Justice". Oct. 2012 - aujourd'hui : Collaborateur scientifique à l'Institut d'études islamiques de l'Université Goethe de Francfort, responsable de la conception et de la mise en place d'un centre de compétence interdisciplinaire pour le droit islamique. Déc. 2009 - oct. 2012 : Collaborateur scientifique au sein du cluster d'excellence "Formation d'ordres normatifs" de l'Université Goethe de Francfort. Recherche dans les projets "Justice transnationale et démocratie" et "Droits de l'homme, justice et tolérance" sous la direction du professeur Rainer Forst. Depuis 2009 : membre de la Société de droit arabo-islamique (GAIR), du Groupe de travail allemand pour le Proche-Orient (DAVO), de la Société allemande de philosophie (DGPhil).
Projet de recherche
Le projet de recherche porte sur la question de la justification des droits de l'homme et défend la thèse selon laquelle les droits de l'homme ne peuvent être rendus plausibles, tant du point de vue de leur fonction que de leur contenu, que si on les comprend comme des institutions socialement construites qui protègent l'homme contre des dangers spécifiques qui sont apparus ou qui peuvent encore apparaître dans une société. En d'autres termes, il s'agit de montrer que les droits de l'homme sont des réactions normatives à certaines pratiques ou situations vécues et qu'ils sont par conséquent soumis à un changement constant. Cela doit non seulement permettre de mettre en évidence le caractère évolutif des droits de l'homme, mais aussi de comprendre l'évolution des droits de l'homme déjà existants.
Dr. Bettina Bock
- Dr. Bettina Bock
- Université de Halle
- E-mail bettina.bock@germanistik.uni-halle.de
Parcours professionnel
Études de germanistique, de psychologie et de littérature comparée aux universités de Leipzig et d'Oslo (Norvège). 2008-2011 études de doctorat à l'Université de Leipzig, bourses de la Studienstiftung et de la Gerda-Henkel-Stiftung. 2013 Doctorat à l'université de Halle-Wittenberg avec une thèse de linguistique textuelle et discursive sur les textes des collaborateurs non officiels de la sécurité d'État de la RDA. Depuis octobre 2011, collaboratrice scientifique à l'Institut d'études germaniques (département de linguistique) de l'Université de Halle. Depuis mars 2014, 2e présidente du Arbeitskreis Linguistische Pragmatik (ALP) e.V..
Publications sur le sujet
- (2013) : "L'écriture aveugle" au service de la sécurité d'État de la RDA. Eine text- und diskurslinguistische Untersuchung von Texten der inoffiziellen Mitarbeiter (= série Langue - Politique - Société, volume 9). Brême, Allemagne ;
- (2013) Des mots disparus ? Termes du socialisme de la RDA et du vocabulaire secret de la Staatssicherheit après 1989/90. Dans : Hajo Diekmannshenke/Thomas Niehr (éd.) : Öffentliche Wörter. Hanovre, Allemagne.
- (2011) Éd., avec Ulla Fix et Steffen Pappert : Changements politiques - bouleversements linguistiques. Berlin ;
Projet de recherche
Mes recherches se concentrent sur la langue et la politique/l'usage politique de la langue : j'étudie en particulier l'usage de la langue dans les dictatures et les situations de bouleversement politico-social. En me basant sur des études linguistiques, notamment sur l'usage de la langue en RDA, je m'intéresse particulièrement à la perspective contrastive : que ce soit la comparaison des dictatures et des bouleversements allemands avec la situation dans les pays arabes ou la comparaison des bouleversements linguistiques dans les pays d'Europe de l'Est. J'adopte notamment une approche linguistique du discours, c'est-à-dire que j'analyse l'ordre des discours et la répartition du savoir et du pouvoir, tels qu'ils peuvent être appréhendés à partir des régularités linguistiques. La sémantique politique (du discours), en particulier l'utilisation de mots choc et de mots drapeaux ainsi que l'étude de mots idéologiquement marqués, font également partie de mes domaines de travail, tout comme l'analyse de l'argumentation.
Dr. Khaled Chaabane
- Dr. Khaled Chaabane
- Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de Manouba
- Fondation Rosa Luxemburg
- Mail : khaldoun9@yahoo.fr
Parcours professionnel
Études de droit à la Faculté de droit de Tunis. Etudes de sociologie, de sciences de la communication, de sciences politiques et de philosophie à l'Université Wilhelm de Westphalie à Münster. Doctorat sur "La formation du capitalisme tunisien et le rôle de l'Etat dans le développement post-colonial". De 1990 à 1996, assistant scientifique à la Fondation Friedrich Ebert à Tunis. De 1996 à 2013, maître-assistant à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités à la Manouba/ Tunisie. De 2008 à 2011, directeur du département de langues de la faculté, de 2011 à 2013, membre du conseil scientifique de la faculté. Depuis 2014, directeur du projet pilote de la Fondation Rosa Luxemburg : 'Coopération scientifique en Afrique du Nord'.
Projet de recherche
Le projet de recherche au sein du projet "Responsabilité, justice et culture de la mémoire" porte sur le thème : "Entre adaptation et résistance - Sur le rôle des syndicats tunisiens sous le règne de Bourguiba et Ben Ali". L'intérêt porté au syndicat tunisien UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail) vient du fait que cette organisation de masse a joué un rôle non négligeable aussi bien dans la libération nationale du pays du joug colonial français que dans l'élimination du régime dictatorial corrompu de Ben Ali. Dans la Tunisie "postrévolutionnaire", elle tente également d'exercer une influence sur les décisions importantes pour le pays. Les relations des syndicats tunisiens avec l'appareil du pouvoir ont toujours été conflictuelles. D'une part, l'UGTT a l'habitude de défendre les intérêts de ses membres ouvriers, employés et fonctionnaires, mais d'autre part, elle est exposée à des tentatives de harcèlement et même à des représailles de la part de l'Etat. Elle ne parvient pas toujours à conserver son indépendance vis-à-vis du parti dominant. Très souvent, elle a été condamnée à faire le grand écart entre les attentes de ses membres et celles du régime. Cette relation dialectique entre la défense des intérêts syndicaux et la soumission aux exigences de l'Etat despotique constitue le contenu de ma contribution de recherche.
Anouar Cherif, M.A.
- Anouar Cherif
- Sidi Bouzid
- Courrier électronique : nawara24@ymail.com
Parcours professionnel
Études d'allemand à l'Institut Supérieur des Langues Appliquées aux Affaires et au Tourisme de Moknine (Monastir). Diplôme de Master en 2013 à la Faculté de la Manouba. Depuis septembre 2009, professeur d'allemand au lycée Ibn Arafa Souk Jedid (Sidi Bouzid). Vice-présidente de l'Association tunisienne des professeurs d'allemand (TDV). Projet de thèse à la FLAH Manouba/ Tunisie.
Projet de recherche
Mon projet de recherche a pour objectif d'étudier la responsabilité sociopolitique de la femme dans la société tunisienne de l'indépendance à nos jours. Les projecteurs sont braqués sur son rôle fondamental et sa contribution effective au développement de l'Etat. Mais si l'on se réfère à la situation de la femme avant l'indépendance, on constate qu'elle était fortement attachée à la maison et à la famille et qu'elle ne participait pas aux évolutions sociales. Il est indéniable que sans la libération précoce de la femme, celle-ci n'aurait pas pu assumer de responsabilités au service de l'Etat. Tahar Haddad (né en 1899 à Tunis, mort en 1935) était l'un des écrivains tunisiens les plus connus, un érudit et un réformateur en matière d'émancipation des femmes. Il s'est engagé pour les droits des femmes afin de les libérer de l'oppression. Dans son célèbre ouvrage de jeunesse "Notre femme dans le droit islamique et dans la société", sur lequel je travaille actuellement, il était pourtant établi que l'État devait rendre justice à la femme et lui accorder une large égalité avec l'homme. En me basant sur l'exemple de ce livre, je m'intéresse à l'histoire de la libération de la femme et à son influence sur le rôle de la femme jusqu'à aujourd'hui. Bourguiba, le premier président de la Tunisie, a pris en considération ces idées émancipatrices et les a mises en pratique. Face à l'émancipation féminine, la femme a dû, dès cette époque, faire preuve d'un sens des responsabilités et contribuer au développement du pays. La question est donc de savoir comment la situation de la femme a évolué depuis lors et dans quelle mesure sa libération a joué un rôle dans le développement de l'Etat. Il faut également se demander quelles responsabilités la femme a assumées depuis cette époque, quels défis elle a relevés et quelles réalisations elle a obtenues.
Dr. Sarhan Dhouib
- Dr. Sarhan Dhouib
- Institut de philosophie
- Université de Kassel
- Courrier : dhouib@uni-kassel.de
Parcours professionnel
1992-1996 Études de philosophie à l'Université de Sfax (Tunisie). 1998-2000 Études de maîtrise à l'Université Paris 1 - Sorbonne. 2008 Doctorat sur la philosophie de l'identité de Schelling à l'Université de Brême. 2008-2009 collaborateur scientifique à l'Institut Georg-Eckert pour la recherche internationale sur les manuels scolaires à Braunschweig. Depuis janvier 2010, collaborateur scientifique à l'Institut de philosophie de l'Université de Kassel. En 2011, il a reçu le prix des jeunes chercheurs en philosophie du Goethe-Institut. Depuis 2013, il est membre de l'Arab-German Young Academy of Sciences and Humanities. Domaines de recherche principaux : Théories de la justice et des droits de l'homme, philosophie politique, idéalisme allemand, philosophie interculturelle et philosophie arabo-islamique contemporaine.
Projet de recherche
Mon projet de recherche porte sur la question du lien entre la justification culturelle relativiste des droits de l'homme et les États autoritaires. Il s'agira d'examiner comment l'affirmation vague de l'"identité culturelle" est souvent utilisée dans les déclarations islamiques et arabes des droits de l'homme, qui ont en effet vu le jour sous des régimes arabes autoritaires, pour contester l'universalité des droits de l'homme et légitimer des structures sociales, culturelles et politiques autoritaires. Il s'agit de montrer comment une réflexion critique sur de telles déclarations a déjà vu le jour dans la philosophie arabe contemporaine. Un examen critique du "discours identitaire" sous la dictature et après la révolution de 2011 en Tunisie et en Égypte constitue la condition de possibilité de l'État de droit et de la démocratie à venir. Dans un deuxième temps, nous réfléchirons à une nouvelle stratégie de justification des droits de l'homme, au sein de laquelle l'expérience de l'injustice joue un rôle important. Car l'expérience de l'injustice peut devenir constitutive de la promotion de l'universalité des droits de l'homme. Dans ce contexte, le traitement de l'expérience de l'injustice sous la dictature joue un rôle important : dans la philosophie, mais aussi dans la littérature et les arts.
Dr. Franziska Dübgen
- Dr. Franziska Dübgen
- Collège Lichtenberg
- Université de Göttingen
- Courrier électronique : franziska.Duebgen@zentr.uni-goettingen.de
Parcours professionnel
Études de philosophie, de sciences politiques et d'italien à l'Université Humboldt de Berlin et à l'Université de Sassari, Italie, où elle a obtenu une maîtrise. De 2007 à 2011, elle a bénéficié d'une bourse de doctorat au sein du groupe de doctorants "Conditions normatives de la coopération au développement" du cluster d'excellence "Ordres normatifs" de Francfort. Elle a ensuite effectué un séjour en tant que chercheuse invitée à la New School for Social Research de New York, à l'invitation de Nancy Fraser. Depuis 2011, chargée de cours à l'université de Kassel, à l'université Humboldt de Berlin, à l'université Goethe de Francfort et à l'université Leuphana de Lüneburg. Depuis 2012, collaboratrice de la chaire de "Théorie et philosophie politiques" auprès de Rainer Forst à l'université Goethe de Francfort. Doctorat en philosophie avec une thèse sur "Paradoxien der Gerechtigkeit. La solidarité transnationale dans un monde postcolonial". De 2012 à 2013, Fellow dans le groupe de recherche "Cultures of Economics and Cultures of Sustainability" à l'Institute for Advanced Sustainability Studies e.V. A partir de janvier 2014, Junior Fellow au Lichtenberg-Kolleg à Göttingen.
Publications sur le sujet
- Qu'est-ce qui est juste ? Kennzeichen einer transnationalen solidarische Politik, Francfort/M. : Campus 2014.
- En collaboration avec Ina Kerner : "Postkoloniale Theorien", dans Gröschner, Rolf ; Kapust, Antje, Lembcke, Oliver W.(Hg.) : Wörterbuch der Würde, Bochum 2013, p. 101-103.
Projet de recherche
Mon projet de recherche porte sur les formes possibles de justice restauratrice dans le contexte d'expériences passées d'injustice. La question de la justice est étroitement liée à la question de savoir qui peut rendre la justice, c'est-à-dire les acteurs juridiques et moraux justifiés. En outre, la question de la justice réparatrice vise également la thématique de l'usage légitime de la violence au sein d'une communauté politique. La seule identification des injustices passées, c'est-à-dire le processus de recherche de la vérité, ne fournit pas encore de paramètres sur la manière dont la justice peut être rendue face aux injustices passées. Dans le système juridique international actuel, le droit pénal est la principale forme en vigueur pour juger la violence dictatoriale et la discrimination causée par l'État. Mon approche de recherche vise à remettre en question la politique rétributive de la punition dans le cadre international et à chercher des possibilités alternatives pour rétablir la justice. Pour ce faire, je me réfère également, à titre comparatif, à des traditions philosophiques du droit et à des théories de la justice issues de discours non occidentaux, et notamment arabes.
Dr. Mohamed Hachimi
- Dr. Mohamed Hachimi
- Courrier électronique : elhachimimohamed@yahoo.fr
Nadia El Ouerghemmi, M.A.
- Nadia El Ouerghemmi
- Institut de sciences politiques
- Université technique de Damstadt
- Courrier électronique : ouerghemmi@pg.tu-darmstadt.de
Parcours professionnel
Octobre 2007 à décembre 2012 : études de sciences politiques et de droit public à l'Université de Trèves. 2010/11 : Etudes de sciences politiques à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de l'Université de Liège. 2012 : Stage à l'Institut d'Orient de Beyrouth/ Liban. 2011 : Stage à la Hessische Stiftung für Friedens- und Konfliktforschung/ Francfort-sur-le-Main dans le domaine principal "Domination et paix sociale". Collaboration au projet de recherche "Les mouvements islamistes dans le contexte de structures d'opportunité en mutation". Depuis avril 2013 : collaboratrice scientifique dans le cadre du projet "Legitimation durch Völkerrecht und Legitimation des Völkerrechts" au sein du cluster d'excellence "Die Herausbildung normativer Ordnungen" à l'Université technique de Darmstadt.
Projet de recherche
Mon projet de recherche est consacré à la question de l'équité des mécanismes de traitement du passé en Tunisie et en Égypte après 2011, en confrontant notamment les conceptions de l'équité procédurale associées à l'approche de la justice transitionnelle et les attentes des victimes de violations passées des droits de l'homme. Dès les premières manifestations qui ont touché une grande partie de la Tunisie et de l'Égypte en 2010 et 2011, la justice a pu être identifiée comme l'une des principales préoccupations des citoyens. Outre la justice sociale, la justice pour les victimes de pratiques autoritaires était un aspect central de cette revendication. Après la chute des deux régimes, ces questions de traitement du passé ont été déclarées prioritaires par les gouvernements de transition en très peu de temps. Cela s'est concrétisé par la mise en place d'une multitude de mécanismes issus du répertoire de la justice transitionnelle (commissions d'enquête, procédures judiciaires, indemnisations...). Le fait que la conception de ces procédures se soit révélée problématique et qu'elles n'aient pas pu répondre aux attentes des victimes a fait naître la question des possibilités et des critères de procédures de traitement équitables. Les réponses à cette question découlent à la fois de l'approche elle-même et des attentes et priorités des personnes concernées. Une confrontation de ces deux conceptions semble judicieuse et est en mesure d'analyser les contributions aux débats empiriques et théoriques sur la transférabilité et les possibilités et limites de la théorisation dans le domaine de la justice transitionnelle.
Bilel Falhi, M.A.
- Bilel Falhi
- Maknassi
- Tunisie
- Courrier électronique : pelsparta@yahoo.fr
Parcours professionnel
Études de langue et de littérature allemandes à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba/ Tunisie. Diplôme de master en 2012. Travail en tant que professeur d'allemand dans différentes institutions. 2004 à 2008 : membre de l'Union générale des étudiants tunisiens (UGET). Depuis 2006, membre des Jeunes sociaux-démocrates de la FDTL (Parti social-démocrate de Tunisie), 2009-2012 secrétaire général des Jeunes sociaux-démocrates. De 2009 à 2012, membre de l'Assemblée nationale du FDTL. Depuis 2011, membre de la "Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique". Projet de thèse à la FLAH Manouba/ Tunisie.
Projet de recherche
Le projet de recherche dans le cadre du projet "Responsabilité, justice et culture de la mémoire" traite le thème de la vie sous la dictature et doit s'intituler Feuilles de la mémoire étudiante. Il relate les expériences et le vécu d'un étudiant politiquement engagé qui a lutté avec ses moyens contre le régime de Ben Ali et qui a été par conséquent politiquement persécuté et emprisonné. Les expériences d'injustice concernant les représailles de la part de l'appareil de sécurité sont justement relatées. En outre, un regard est porté sur la situation actuelle en Tunisie, car la nature du travail du ministère de l'Intérieur est toujours critiquable.
Dr. Steffi Hobuß
- Dr. phil., Steffi Hobuß
- Université Leuphana de Lüneburg -
- Institut de philosophie et des sciences de l'art
- Courrier électronique : hobuss@uni-lueneburg.de
Parcours professionnel
Études de philosophie, de littérature allemande, de linguistique allemande à l'Université de Hanovre. 1994 Université de Bielefeld, doctorat en philosophie. 1990 - 1994 Collaboratrice scientifique à l'Université de Bielefeld, département de philosophie. Depuis 1996, employée scientifique à l'université Leuphana de Lüneburg. 2009 et 2011 Prix d'enseignement de l'Université Leuphana de Lüneburg. 2010 Professeur invité en études de la mémoire à la Karlstads Universitet, Suède. Depuis 2012, membre du comité de gestion de l'action COST IS1203 "In Search for Transcultural Memory in Europe" (2012-16). Depuis 2014, vice-doyenne de l'internationalisation de la faculté des sciences culturelles de l'Université Leuphana de Lüneburg.
Publications sur le sujet
2013 Memory Acts : Memory without Representation : Theoretical and Methodological Suggestions; 2011 Transnational Cultural Memory and Ethics. In : Transnational Cultural Memory. Special Issue of JAC (Journal of Aesthetics and Culture - Peer-Reviewed Online-Journal) ; 2010 German Memory Studies. The Philosophy of Memory from Wittgenstein and Warburg to Assmann, Welzer and Back again. Dans : Alexandre Dessingué, Ketil Knutsen, Ann Elisabeth Laksfoss Hansen (éd.) : Flerstemte minner.- Stavanger, p. 22-34 ; 2007 Publication : Steffi Hobuß and Ulrich Lölke (éd.) : Erinnern verhandeln. Le colonialisme dans la mémoire collective de l'Afrique et de l'Europe - Münster (Westf. Dampfboot) 2007.
Projet de recherche
Partant des arguments de Ludwig Wittgenstein, John L. Austin, Jacques Derrida et Johannes Fabian, le projet de recherche vise à réunir les notions de culture de la mémoire (collective), d'actes de parole et de performativité afin de faire valoir la notion d'actes de mémoire pour une théorie de la culture de la mémoire dans des contextes interculturels. Les positions des locutrices et la question de la responsabilité y jouent un rôle central. L'analyse des usages contextuels des actes de mémoire permet non seulement de dépasser la dichotomie entre l'individuel et le collectif et entre le national et le global, mais aussi celle entre une compréhension de l'histoire comme somme d'événements existants et la mémoire construite collectivement. Une telle approche permet d'analyser les dynamiques de la mémoire des femmes migrantes, le lien entre pouvoir, justice et culture de la mémoire, et le problème de la mémoire inter- et transculturelle dans le contexte de la question des anciennes et des nouvelles frontières. L'abandon du récit maître de la "représentation" permet d'envisager le présent et le futur de la négociation, de la transmission et de la construction de la mémoire, au lieu de voir la mémoire exclusivement orientée vers le passé, et permet de développer une approche méthodologique qui faisait défaut jusqu'à présent pour étudier la relation entre mémoire, vérité et justice. En même temps, les premiers pas de l'approche méthodologique de la recherche sur les actes de mémoire seront testés sur des cas actuels en Tunisie et discutés et développés avec des chercheurs tunisiens.
Ali Jridi, M.A.
- Ali Jridi, M.A.
- FLAH Université de Manouba
- Courrier électronique : ali.jridi77@gmail.com
Parcours
Études de philologie allemande à l'Université de la Manouba (Tunis) avec obtention de la maȋtrise (2008). De 2010 à 2012, maîtrise à l'Université de la Manouba (Tunis) (matière principale : littérature allemande) avec un mémoire de maîtrise sur "L'existence féminine dans la littérature moderne - Maimuna dans "Barrage" de Messadi et Hanna dans "Homo faber" de Max Frisch". De 2008 à 2013, maître de conférences en langue et littérature allemandes à l'ISEAH (Université de Tunis). Depuis 2013, professeur de langue allemande à la FLAH Manouba. Depuis 2014, vice-président de la TGDV (Association tunisienne des germanistes et des enseignants d'allemand).
Projet de recherche
Mon projet de recherche est centré sur la thématisation de l'expérience de l'injustice et des mécanismes de la torture dans la 'littérature de l'exil' en langue allemande, à l'exemple des œuvres narratives de l'écrivain syro-allemand Rafik Schami. La dictature sociale, culturelle et politique est analysée à travers sa production littéraire. On se penche ici sur la question de savoir dans quelle mesure ses œuvres reflètent la vie sous la dictature en Syrie.
Dr. Andreas Jürgens
- Dr. phil. Andreas Jürgens
- Université Leuphana de Lüneburg
- Courrier électronique : andreas.juergens@leuphana.de
Parcours professionnel
Études de philosophie, de sciences culturelles et de germanistique à l'université Eberhard-Karls de Tübingen, à l'université de Brême et, en tant qu'étudiant invité, à l'Uniwersytet Gdański. L'examen de maîtrise en 2006 a été suivi jusqu'en 2009 d'une collaboration au sein du département allemand "Droits de l'homme et cultures" de la Chaire européenne de philosophie de l'UNESCO (Paris) à l'Université de Brême. De 2007 à 2009, il a bénéficié d'une bourse de doctorat du Centre de promotion de la recherche de l'Université de Brême. En 2010, doctorat en philosophie dans cette même université. Depuis le début de l'année 2010, collaborateur scientifique dans le projet de recherche "Aesthetics, Literature, and Literary Theory" dirigé par Christoph Jamme dans le cadre du groupe de recherche multinational "The Impact of Idealism. The Legacy of Post-Kantian German Thought". Depuis 2011, collaborateur scientifique au Leuphana College, associé depuis 2012 à l'Institut de philosophie et d'études artistiques de l'Université Leuphana de Lüneburg. Andreas Jürgens est membre du Scientific Advisory Board de la "Revista Internazionale di Filosofia e Psicologia", de l'Internationale Ernst Cassirer-Gesellschaft et de la Deutsche Gesellschaft für Philosophie. Publications, entre autres : Humanisme et critique de la culture : l'œuvre d'Ernst Cassirer en exil aux États-Unis, Paderborn : Wilhelm Fink 2012 ; Wege in der Philosophie. Histoire - Savoir - Droit - Transculturalité, éd. avec Sarhan Dhouib, Weilerswist : Velbrück Wissenschaft 2011.
Publications sur le sujet
"Chute à travers les âges". Transhistoire - A propos de l'œuvre de Durs Grünbein. In : Mythe - Esprit - Culture. FS zum 60. Geb. von Christoph Jamme, hrsg. mit Kerstin Andermann, Paderborn : Wilhelm Fink 2013, p. 349-359. Dictature et autonomie esthétique : Zu Durs Grünbein Gedichtband "Grauzone morgens" [manuscrit de conférence]. (Atelier "Vivre sous la dictature. Unrecht und Verantwortung", 09-11.12.2013, Evangelische Akademie Hofgeismar b. Kassel).
Projet de recherche
Mon projet de recherche vise à mener une réflexion littéraire sur le lien entre l'expérience de l'injustice et la culture de la mémoire chez l'écrivain. Pour ce faire, je travaille de manière exemplaire sur la première phase de l'œuvre du poète et essayiste allemand contemporain Durs Grünbein. A l'aide d'une sélection de poèmes et d'essais poétologiques de Grünbein datant des années 1980 et 1990, je m'intéresse à la sédimentation artistique du changement de monde vécu par l'auteur sous le signe de la chute du mur en 1989 en Allemagne. L'hypothèse d'interprétation est que le procédé de la simultanéisation poétique des couches temporelles historiques, caractéristique de l'œuvre de Grünbein, ainsi que ses contours historico-poétologiques comme 'omnitemporalité', 'modernité discontinue' et 'transhistoire' peuvent être lus comme des transformations esthétiques de l'expérience de la dictature.
Dr. Karim Khadhraoui
- Dr. Karim Khadhraoui
- ISLAI Béja - Tunisie
- Courrier électronique : karim.khadhraoui@yahoo.de
Parcours professionnel
2000-2004 Études de germanistique à l'Institut supérieur des langues de Tunis. 2005-2007 études de master à l'Université de la Manouba. 2013 Doctorat en littérature allemande moderne à l'Université libre de Berlin avec une thèse sur le thème "Écrire sans domicile fixe - Recherches littéraires et sociologiques sur la 'littérature de la migration'", bourse du DAAD. De 2005 à 2007, professeur d'allemand au lycée. De 2007 à 2010, chargé de cours de langue et de civilisation allemandes à l'Université de la Manouba. Depuis 2010, chargé de cours à l'Institut supérieur de langues appliquées et d'informatique de Béja (Tunisie).
Projet de recherche
La représentation de la torture et de l'expérience de l'injustice dans la 'littérature de torture ou de prison' arabe constitue la base de mon étude littéraire et culturelle. Deux œuvres du monde arabe disponibles en traduction allemande se distinguent ici particulièrement : "Östlich des Mittelmeers" et "Hier und jetzt, Östlich des Mittelmeers noch einmal" d'Abdalrachman Munif. Ses romans reflètent l'humiliation humaine, les tortures psychiques et physiques les plus diverses, la communauté des prisonniers et également certains processus liés à l'arrestation. Il s'agit ici d'examiner dans quelle mesure sa production littéraire peut être analysée comme une contribution du point de vue de la culture de la mémoire. L'analyse porte notamment sur le traitement des rapports de force sociaux, culturels et politiques sous la dictature. Pour ce faire, une comparaison avec des auteurs germanophones sera entreprise en ce qui concerne leurs expériences de vie sous des régimes dictatoriaux.
Ina Khiari-Loch, M.A.
- Ina Khiari-Loch
- Institut supérieur des sciences humaines de Médenine - Université Gabes
- Tunisie
- Courrier électronique : ikhiariloch@yahoo.de
Parcours professionnel
Études d'ethnologie, d'arabe et d'islamologie à l'Université de Bayreuth. Mémoire de maîtrise en 2002 sur le thème "Tourisme à Djerba/ Tunisie - Sur la relation entre les touristes et la population locale". Depuis 2002, chargée de cours d'allemand à l'Institut supérieur des études technologiques (ISET) de Djerba/ Tunisie. Depuis 2008, assistante à l'Institut supérieur des sciences humaines (ISSH) de Médenine/ Tunisie dans le domaine de l'allemand appliqué. Depuis 2010, études doctorales à l'université Georg-August de Göttingen (école doctorale de Göttingen en sciences humaines). Titre de travail du projet de thèse : "L'identité féminine dans le changement social - Interprétation comparative de textes biographiques du sud de la Tunisie". Depuis 2012, coordinatrice du département d'allemand appliqué à l'ISSH de Médenine.
Publications sur le sujet
- La "Révolution pour la liberté et la dignité" tunisienne. Un rapport de fond et d'expérience sur les raisons du soulèvement populaire, dans : Periplus. Annuaire d'histoire extra-européenne, année 22 Wandel in der Arabischen Welt, 2012, p. 13-31.
- Les femmes en Tunisie entre féminisme d'État et nouvelle conscience islamique - Le foulard, symbole de l'islamisme ou de la liberté ?, in : Human Law. Actes du colloque sur la pédagogie et la culture des droits de l'homme. Cottbus-Medenine 2013, Medenine, 2013, p. 104-122
Projet de recherche
Mon projet de recherche, qui aborde le projet " Responsabilité, justice et culture de la mémoire " sous l'angle ethnologique, s'inscrit dans le cadre de mon projet de thèse qui porte sur l'expérience individuelle féminine en relation avec les processus de changement social en Tunisie. A l'aide de l'analyse de texte et de l'analyse thématique de terrain (recherche sociale interprétative selon Rosenthal), des entretiens biographiques du sud de la Tunisie sont évalués. Dans ces interviews, les interlocutrices relatent les expériences les plus diverses de leur vie, y compris les expériences d'injustice de l'époque des régimes de Bourguiba et de Ben Ali. Mon projet de recherche s'interroge sur la manière dont les interviewées se souviennent de ces situations d'injustice, c'est-à-dire sur la manière dont elles présentent et gèrent leurs expériences dans le contexte de l'entretien. En outre, il s'interroge sur les conclusions que l'on peut tirer des souvenirs racontés en ce qui concerne l'interaction entre la mémoire collective et la mémoire individuelle, la mémoire officielle et la mémoire non officielle.
Dr. Markus Kneer
- Dr. Markus Kneer
- Université philosophique et théologique de Münster
- Université de Ratisbonne
- Courrier électronique : markuskneer@gmx.de
Parcours professionnel
Études de théologie catholique (diplôme), de philosophie et d'islamologie (Magister Artium) à Paderborn, Maynooth/République d'Irlande et Münster. Doctorat en théologie (2002) à Paderborn, depuis 2005 : projet d'habilitation sur le thème "La notion de personne dans le dialogue islamo-chrétien" en théologie catholique (depuis 2013 à l'Université de Ratisbonne, auparavant à l'Université de Münster), plusieurs séjours de recherche au Maroc et en France, depuis 2011 chargé de cours à l'Université de philosophie et de théologie de Münster, novembre 2013 chargé de cours invité à l'Université d'Oran/Algérie.
Publications sur le sujet
- "Fermé" ou "ouvert" ? La philosophie culturelle islamique de Muhammad Aziz Lahbabi et la question d'un humanisme universel, dans : Marianne Heimbach-Steins, Rotraud Wielandt (éd.), Qu'est-ce que l'humanité ? Perspectives interdisciplinaires et interreligieuses. Würzburg 2008 (Judentum - Christentum - Islam ; Bamberger Interreligiöse Studien, Bd. 6) 25-41
- Un personnalisme en Islam est-il possible ? Sur la pensée de Muhammad Aziz Lahbabi, in : Bulletin des amis d'Emmanuel Mounier 99 (2010) 48-57
Projet de recherche
Le projet de recherche que je poursuis porte sur la manière dont l'expérience du colonialisme est présente dans l'œuvre du philosophe marocain Mohamed Aziz Lahbabi et peut servir de clé herméneutique à sa pensée. On lui reproche d'avoir, avec le personnalisme, imposé un discours occidental à la pensée arabe ou d'avoir christianisé la pensée musulmane. Les critiques de Lahbabi ne se posent pas la question de savoir pourquoi il choisit précisément l'approche personnaliste. Il ressort de ses textes autobiographiques et de son œuvre littéraire que c'est précisément la réflexion sur les expériences d'injustice (également subies par lui-même) qui le conduit à s'interroger sur la personne, aussi bien dans l'optique de l'identité personnelle que dans celle de la reconnaissance du statut de personne du colonisé. Lahbabi trouve dans le personnalisme les outils nécessaires pour poser cette question, l'approfondir et proposer des solutions, notamment en ce qui concerne la question de la justice sociale. En fin de compte, c'est aussi dans le personnalisme que se trouvent les bases permettant de percevoir et d'affirmer la culture dans sa pluralité.
Dr. Mohamed Lachhab
- Dr. Mohamed Lachhab
- Institut des sciences littéraires
- Université Ibn Zohr, Agadir/ Maroc
- Email : mohamed.lachhab@zentr.uni-goettingen.de
Parcours professionnel
1992 à 1996 : études de philosophie à l'université Dehar El Mehraz de Fès. De 1997 à 2010, professeur de philosophie au lycée. 2008 Doctorat sur la théorie de l'action communicative de Habermas. Depuis 2010, chargé de cours de philosophie à l'Université Ibn Zohr d'Agadir. Depuis 2014, boursier au Lichtenberg-Kolleg à Göttingen. Domaines de recherche principaux : Justice, philosophie politique, éthique , philosophie des droits de l'homme et philosophie du langage.
Publications sur le sujet
- L'éthique du discours dans la "Théorie de l'agir communicationnel" de Habermas (en arabe) in : Dar Ward, Jordan2013.
- Démocratie délibérative et droits de l'homme chez Habermas, dans : Kultur, Identität und Menschenrechte : Transkulturelle Perspektiven, édité par Sarhan Dhouib, Weilerswist : Velbrück Wissenschaft, 2012, p. 240-254.
- La philosophie du droit dans la 'Théorie de l'agir communicationnel' deHabermas, in : Revue du groupe de recherche "Philosophie du droit", Rabat 2009
Projet de recherche
Dans le cadre du projet de recherche "Responsabilité, justice et culture de la mémoire", je travaillerai dans une perspective philosophique sur les notions de "justice" et de "responsabilité". Pour ce faire, je me réfère à la dernière génération de l'Ecole de Francfort et plus particulièrement à l'œuvre de Jürgen Habermas, Axel Honneth et Rainer Forst. Je considère la théorie critique comme une approche prometteuse pour analyser les sociétés au sein du monde arabe. Les récents événements du printemps arabe illustrent l'importance cruciale des questions de justice, de liberté, d'égalité et de dignité. En outre, je trouve que la justice sociale et politique défendue par Forst dans sa théorie délibérative, la théorie du discours de Habermas et le paradigme de la reconnaissance de Honneth sont des approches utiles pour développer une culture de la critique et une conscience de soi dans la lutte contre toutes les formes d'arbitraire, de domination et d'exclusion. Elles permettent en outre d'étudier les structures et les rapports de pouvoir dans le monde arabe. En particulier, le point de la justice politique est central à l'époque du printemps arabe, car il place les questions de pouvoir au centre afin de pouvoir justifier le rôle de l'individu en tant qu'être actif et un droit de participation à la sphère publique politique.
Prof. Dr Azelarabe Lakhim Bennani
- Prof. Dr. Azelarabe Lakhim Bennani
- Université de Fès - Faculté des lettres -
- Département de philosophie/ Maroc
- Courrier électronique : lazelarabe@hotmail.com
Parcours professionnel
Études de philosophie à l'Université de Fès/ Maroc et à l'Université Paris 1 - Panthéon - Sorbonne/ France. 1988 Doctorat en philosophie et langage et en philosophie et sémantique à l'Université Paris 1 - Panthéon - Sorbonne. 1996 Habilitation à l'Université de Fès sur le thème de la sémantique, de la philosophie et de la psychologie chez F. Brentano et Anton Marty. Nombreuses publications et contributions sur le thème des droits de l'homme, de la justice et de la philosophie pratique.
Projet de recherche
Le projet de recherche au sein du projet : Responsabilité, justice et culture de la mémoire doit s'intituler : "Sur la voie de la réhabilitation de la littérature des années de " gravats et cendres ". Le cas du Maroc". portera. Depuis la fin des années soixante, de nombreuses revues, des recueils de poésie, des romans et des manifestations politiques ont continué à stimuler la créativité fantastique de la jeunesse marocaine. La liberté d'expression était la principale revendication de cette jeunesse, qui a été limitée avec toute la force violente dont elle disposait. C'est pourquoi ce sont surtout des jeunes qui ont été emprisonnés comme des criminels et condamnés à de longues peines de prison pour leurs poèmes et drames d'inspiration politique. Sans le vouloir, de nombreux poètes, activistes et étudiants sont ainsi devenus des héros. Les longues années d'incarcération ont en outre été pour de nombreux détenus des années de réflexion, mais aussi de formation continue. En effet, beaucoup ont poursuivi leur formation en prison en suivant des cours par correspondance. Leur production littéraire avait alors déjà atteint un large lectorat. Certains ont tiré un trait sur leur passé et ont cherché à construire un nouvel avenir. Abdellatif Laabi, par exemple, qui a été emprisonné pendant plus de dix ans en raison du succès de ses poèmes francophones, est devenu un poète encore plus célèbre en France. D'autres, en revanche, appartiennent désormais à une nouvelle génération d'écrivains avec ce que l'on appelle la "littérature carcérale". Et d'autres encore, qui s'étaient engagés à l'extrême gauche avant leur incarcération, ont expérimenté de nouvelles voies d'intégration sociale en adhérant à de nouveaux partis ou à des organisations de défense des droits de l'homme. Entre les jeunes qu'ils étaient autrefois et les désenchantés d'aujourd'hui, il y a désormais un fossé qui risque de se creuser de plus en plus. Le désenchanté se comprend autrement dans son passé - en tant qu'activiste. Il travaille différemment sur son traumatisme carcéral. Tout ce qu'il voit au quotidien est nouveau et lui rappelle qu'il a manqué beaucoup de choses en captivité. En même temps, il ne veut pas que le traumatisme du souvenir se transforme en cauchemar. Comment les personnes libérées peuvent-elles désormais faire face à la douleur qui leur a été infligée ? Dans le projet d'aujourd'hui, nous tenterons d'examiner une sélection de textes et de poèmes publiés dans la revue "Souffles". La notion de justice littéraire nous accompagnera dans le cadre d'une interprétation herméneutique de la littérature basée sur les droits de l'homme. L'objectif est de réhabiliter la littérature des années de "gravats et de cendres" et de l'éclairer d'un jour nouveau sous les feux de la rampe des droits de l'homme. Nous espérons qu'à long terme, la littérature des années de "Débris et de Cendres" pourra acquérir son statut régulier et approprié dans les programmes des disciplines académiques correspondantes.
Dr. Moez Maataoui
- Dr. phil. Moez Maataoui
- Université de Gafsa/ Université de Manouba
- Courrier : moezmaataoui@yahoo.de
Parcours professionnel
Études de philologie allemande à l'Université de la Manouba (Tunis), diplôme de maȋtrise (1998). De 1998 à 2002, maîtrise d'allemand langue étrangère et d'islamologie à l'Université de Heidelberg, bourse du gouvernement tunisien. 2002- 2007 Doctorat en sciences linguistiques à l'Université de Heidelberg avec une thèse sur le thème "Acquisition d'accents de mots chez les apprenants tunisiens de l'allemand. Eine Untersuchung im Rahmen der Optimalitätstheorie" et activité en tant que collaborateur scientifique à l'Institut d'allemand comme langue étrangère de l'Université de Heidelberg. 2007- 2009 Chargé de cours en langue et littérature allemandes aux universités de Tunis et de la Manouba (Tunisie). Depuis 2009, chargé de cours d'allemand appliqué à l'Université de Gafsa (Tunisie). Depuis 2012, coordinateur du département d'allemand à l'Université de Gafsa et chargé de cours en traduction à l'Université de la Manouba.
Projet de recherche
Mon domaine de recherche est la langue de la dictature dans la Tunisie prérévolutionnaire dans une perspective politolinguistique. Ce domaine, dont l'étude constitue une sorte de mise à jour linguistique de l'héritage linguistique du passé récent de la Tunisie, offre un grand choix de thèmes et d'objets d'étude issus du discours politique et de l'usage public ou non public de la langue. Mon travail actuel se concentre sur l'étude de l'utilisation des mots-clés politiques dans les médias pendant la dictature de Ben Ali (1987-2011). Les mots-clés tels que liberté, démocratie, progrès, droits de l'homme et pluralisme étaient les mots d'ordre du régime autoritaire, utilisés de manière ciblée à des fins de propagande et employés en masse dans tous les médias autorisés dans le pays. L'objectif de ma recherche est d'analyser ces mots-clés selon des critères lexico-sémantiques et pragmatiques et d'étudier dans quelle mesure les mots-clés ont été "détournés" à des fins de propagande et pour le maintien du régime. Des études sur l'utilisation des mots-clés sous la dictature de la RDA - ainsi que sur tous les autres aspects du langage de la RDA - doivent servir de source d'inspiration pour cette étude et de base pour d'autres travaux comparatifs.
Dr. Soumaya Mestiri
- Dr. Soumaya Mestiri
- Institut de philosophie
- Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis
- Université de Tunis
- Courrier électronique : mestiri.soumaya@yahoo.fr
Parcours professionnel
Études de philosophie à l'Université Paris 1 - Sorbonne. 1998 : Maîtrise de philosophie. 1999 : Maîtrise de philosophie politique à l'université de Paris. 2003 : Doctorat sur 'La conception de la personne dans la philosophie de John Rawls. Essai de reconstruction de la théorie de la justice comme équité. Depuis 2005, Mme Mestiri est professeur universitaire de philosophie politique et sociale à l'Université de Tunis. Elle est spécialiste des théories de la justice, des relations entre libéralisme et républicanisme, des études appliquées au genre et, plus généralement, de la diversité multiculturelle. Elle mène également des recherches sur l'idée d'une tradition islamique démocratique, à l'encontre des tenants d'une "exception islamique", qu'ils soient laïcs ou fondamentalistes religieux. Publication entre autres : Rawls. Justice et équité, Paris, PUF, 2009 ; Islam as a Democratic Interlocutor ? Diogenes, 57, 2, 2011.
Projet de recherche
Dans le cadre du projet de recherche "Responsabilité, justice et culture de la mémoire", je travaillerai sur la notion de témoignage. L'idée d'une double reconstruction est importante, celle de son propre moi profondément blessé, engagé dans la lutte pour la liberté, et celle de la dictature elle-même, appréhendée comme un phénomène dont nous ne saisissons la vérité qu'a posteriori (comme les guerres et les génocides). Le fait que le témoignage puisse se concevoir à travers ce double point de vue, totalement paradoxal, sera la pierre de touche de ma contribution au projet : La relecture de la dictature est la condition sine qua non d'une reconstruction individuelle. En ce sens, le témoignage est exactement l'inverse de la confession : alors que celle-ci sert à la reconstruction de soi par l'anéantissement du péché, éliminé par sa verbalisation, le témoignage fait revivre la douleur, dans l'espoir de rendre résistante une personnalité profondément blessée. Dans ce cadre, l'analyse du témoignage de l'opposant tunisien et militant du mouvement de gauche "Perspectives", Gilbert Naccache, telle qu'elle apparaît dans ses livres "Cristal" (1982), "Le ciel est par-dessus le toit" (2005) et "Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? Itinéraire d'un opposant au régime de Bourguiba" (2009), sera le premier maillon de mon travail.
Esther Mikuszies, M.A.
- Esther Mikuszies
- Université de Kassel
- Courrier électronique : esther.mikuszies@gmail.com
Parcours professionnel
2000-2007 études de politique scientifique, de droit et d'histoire moderne et contemporaine à l'Université Albert-Ludwigs de Fribourg-en-Brisgau ; 2002-2003 séjour à l'étranger à l'Université Michel de Montaigne à Bordeaux/France ; avril - octobre 2005 à Riga/Lettonie ; mémoire de maîtrise sur le thème "Engagement de la société civile des migrants en France. Associations de parents d'élèves à Mulhouse" ; 2007-2012 collaboratrice scientifique dans le domaine de la science politique comparée à l'Université de Kassel ; 2012-2013 boursière de la Fondation Lothar Bayer de l'Université de Kassel ; projet de doctorat en sciences politiques à l'Université de Kassel sur le thème "Dynamiques des droits politiques et de la citoyenneté : migrants équatoriens et marocains en Espagne" avec des séjours de terrain en Espagne, au Maroc et en Équateur soutenus par la Fondation Rudolf et Ursula Lieberung de l'Université de Kassel.
Publications sur le sujet
Les droits des migrants. Réflexions sur les paradoxes actuels de la pratique de la citoyenneté, dans : Dhouib, Sarhan (éd.) 2012 : Culture, identité et droits de l'homme. Perspectives transculturelles. Göttingen : Velbrück, 256-272. Emigration Policies and Citizenship Rhetoric : Morocco and its Emigrants in Europe, dans : Ruß, Sabine et Helen Schwenken (éd.) : New Border and Citizenship Politics. New York : Palgrave Macmillan, à paraître fin 2014.
Projet de recherche
Injustice et nouveau départ. Elites politiques au Maroc - La manière dont les élites politiques se rassemblent après des bouleversements politiques et font face aux expériences d'injustice fait partie des questions centrales de la recherche sur la transition. Au Maroc, la monarchie a entamé en 2004, avec l'Instance Equité et Reconciliation, le traitement des années deplomb'par le haut'. Une partie des anciens prisonniers politiques et des exilés a été réhabilitée. Certains occupent aujourd'hui des fonctions politiques - pas seulement au sein de l'IER - bien que le traitement du passé ne se fasse pas dans le cadre d'un changement de régime mais d'une restructuration autoritaire. C'est l'occasion pour le projet d'éclairer, dans une perspective psychanalytique et de vie, les parcours et les expériences de ceux qui, autrefois persécutés, participent aujourd'hui aux institutions de la monarchie pour diverses raisons. Dans le cadre d'interviews qualitatives d'experts avec un accent biographique, je souhaite sonder le point de vue sur l'injustice subie, la compréhension subjective de la réconciliation, la question de la confiance ou de l'acceptation du pouvoir de l'Etat, les expériences de participation politique ainsi que les réseaux et les alliances de solidarité des anciens prisonniers et exilés. L'expérience marocaine doit sensibiliser à la manière d'aborder le passé dans des sociétés où les conditions de vie des habitants ne se sont pas brusquement améliorées avec un bouleversement politique.
Dr Brahim Moussa
- Dr. Brahim Moussa
- Institut supérieur des langues de Tunis
- Tunisie
- Courrier électronique : br_moussa@yahoo.de
Parcours professionnel
Études de philologie allemande à l'Université de La Manouba à Tunis et obtention du diplôme en 2001, suivies d'une maîtrise en philologie allemande et en linguistique générale à l'Université de Münster. Diplôme obtenu en 2004 avec un mémoire de maîtrise sur le thème des femmes dans le Stechlin de Fontane. Individualité et société. Les études de doctorat à l'Université de Münster ont été achevées en 2011 avec une thèse sur le thème Hétérotopies dans le réalisme poétique. Autres espaces, autres textes". Depuis 2010, maître de conférences en littérature allemande à l'Institut supérieur des langues de Tunis à l'Université de Carthage. Depuis 2011, membre de l'unité de recherche langue et formes culturelles à l'Institut supérieur des langues de Tunis.
Projet de recherche
Dans le cadre du projet de recherche "Responsabilité, justice et culture de la mémoire", je souhaite me pencher sur Uwe Johnson Jahrestage. Aus dem Leben von Gesine Cresspahl (De la vie de Gesine Cresspahl ). A plus d'un titre, ce texte en quatre volumes me semble répondre à l'orientation du groupe de recherche. L'œuvre, dont les quatre volumes ont été écrits entre 1970 et 1983, aborde l'histoire allemande la plus récente sous une forme narrative déchronologisée, qui empile et relie entre eux des fils narratifs divergents dans l'espace-temps. Ainsi, des récits sur le passé, par exemple sur les expériences vécues sous le nazisme, se succèdent aux informations de journaux sur le quotidien de Gesine Cresspahl à la fin des années 60 à New York et aux souvenirs de sa première vie en RDA. Ainsi s'ouvre un large spectre de négociations avec des expériences vécues dans des systèmes étatiques dictatoriaux et des structures sociales répressives contre lesquelles certains protagonistes se défendent. Bien sûr, les Années de Johnson ne documentent pas l'histoire, mais c'est un roman polyphonique qui, par sa polyphonie, raconte des vies ou des parties de vies qui prétendent à une grande vérité. Le roman livre un tableau social pluriel de personnes qui vivent ou ont vécu dans des conditions dictatoriales et le décrit de leur point de vue mais aussi de celui d'autres personnes. Ces implications incitent à des recherches plus approfondies dans la mesure où le texte fait raconter l'histoire, par exemple la "marche triomphale" des nazis au début des années 30, à partir des conditions de sa naissance et non pas à partir d'une perspective retardée de plusieurs décennies avec un discours déjà étranger. La montée du nazisme est racontée du point de vue des nazis, des suiveurs, des neutres et des opposants, qui pensent et agissent selon les paradigmes de leur époque. Grâce à ce procédé, l'examen critique de la dictature se nourrit du mode discursif qui en est issu. Mon étude sur les anniversaires se concentre sur ce constat de l'émergence de la résistance à la dictature à partir de l'esprit du temps et de ses formes de réalisation linguistique. Il s'agit en outre d'examiner dans quelle mesure les Anniversaires de Jonhson, le récit de l'histoire dans une perspective monopersonnelle du présent, s'échange contre une histoire polyphonique de la simultanéité. Johnson parvient-il ainsi à sauver l'historiographie traditionnelle, que Michel de Certeau définit comme un acte funéraire de l'histoire, pour la rendre durable ? Le texte lui-même, dans son orientation narrative, résiste-t-il ainsi au reproche d'oubli que certains critiques, par exemple Lyotard, font à l'élaboration de l'histoire ?
Dr. Steffen Pappert
- Dr. Steffen Pappert
- Université de Duisburg-Essen
- Institut d'études germaniques
- Courrier électronique : steffen.pappert@uni-due.de
Parcours professionnel
Études de sciences politiques et de linguistique générale à l'Université de Leipzig ; puis collaborateur scientifique à l'Institut de linguistique de l'Université de Leipzig. Doctorat en 2003 : "Politische Sprachspiele in der DDR : Kommunikative Entdifferenzierungsprozesse und ihre Auswirkungen auf den öffentlichen Sprachgebrauch" (Francfort-sur-le-Main et autres : Lang 2003). Ensuite, enseignement et recherche aux universités d'Augsbourg, de Düsseldorf et de Duisburg-Essen. Domaines de travail : Communication médiatique, communication politique, usage de la langue en RDA, analyse du discours. Depuis 2011, membre du comité directeur de l'association AG Sprache in der Politik e.V.
Publications sur le sujet
- (2007) Éditeur : Die (Un-)Ordnung des Diskurses. Leipzig, Allemagne.
- (2011) Éditeur, avec Bettina Bock et Ulla Fix : Politische Wechsel - Sprachliche Umbrüche. Berlin.
Projet de recherche
Dans le prolongement de mes travaux antérieurs sur la langue/l'usage de la langue en RDA, il s'agit pour moi en priorité de mettre en évidence et de décrire les similitudes et les différences entre les discours publics qui ont marqué les systèmes politiques avant, pendant et après les situations de bouleversement en Europe de l'Est et en Afrique du Nord, ou qui ont été marqués de manière rigide par les gouvernants respectifs.
Dr. Sarah Schmidt
- Dr. Sarah Schmidt
- Académie des sciences de Berlin-Brandenburg
- Courrier électronique : sschmidt@bbaw.de
Parcours professionnel
Études de germanistique et de philosophie à Tübingen et Leipzig, doctorat en philosophie sur le concept d'interaction chez Friedrich Schleiermacher. Cinq ans d'enseignement en tant que lectrice du DAAD à Paris (1999-2004) ; 2004-2007 emploi comme collaboratrice scientifique à l'Institut de transdisciplinarité de la Haute école des arts de Berne (CH), ainsi que missions d'enseignement à l'Institut littéraire suisse (Bienne, CH) et à l'Université de Cergy-Pontoise (F) dans le domaine de la germanistique. 2008 - mars 2011 Collaboratrice scientifique à l'Université de Stuttgart, Institut de littérature, où elle enseigne et coordonne le réseau PhD "Internationalisation de la littérature et des sciences". Depuis septembre 2010, direction du réseau DFG "Sprachen des Sammelns" (durée 2011-2014 ; 15 membres) ; mars 2010, professeur invité du DAAD au King's College de Londres. Depuis mai 2011, collaboratrice scientifique à la BBAW Schleiermacher-Forschungsstelle et enseignement à la chaire de philosophie de la faculté de théologie de la HU ; parallèlement à son activité scientifique, participation à des projets scientifiques et artistiques. Domaines de recherche principaux : Le premier romantisme, la littérature contemporaine, l'interaction entre la philosophie et la littérature, la culture matérielle et la collecte de connaissances, l'interculturalité et les discours sur l'altérité. Publication entre autres : La construction du fini. Schleiermacher's Philosophie der Wechselwirkung, Walter de Gruyter, (2005) ; (avec A. Kostka) "Alteritätsforschung/Interkulturalitätsforschung", in : Methodengeschichte der Germanistik (2009) ; "Vom Kofferpacken. La fragile alliance des choses avec le langage dans l'œuvre de Herta Müller", in : Zeitschrift für Germanistik 1/2012.
Projet de recherche
Mon projet de recherche est consacré à l'interaction entre la langue et la perception, à son fonctionnement général et à sa modification spécifique en période d'oppression et de persécution dans l'œuvre de l'auteur contemporain Herta Müller. Dans ses romans, ses essais et ses poèmes illustrés, Herta Müller aborde le quotidien de la population allemande de Roumanie sous les dictatures successives qui ont transformé les "coupables" présumés des sympathisants de l'Allemagne sous le troisième Reich en victimes présumées sous la dictature de Ceausescu. Être et être observé en permanence caractérise autant la communauté villageoise conservatrice que la population soumise à la terreur des services de sécurité. Mes recherches se tournent dans un premier temps vers la théorie spécifique de la perception qu'Herta Müller esquisse notamment dans son recueil d'essais Der König verneigt sich und tötet (Le roi s'incline et tue) et qui, en tant que superposition constante du passé et du présent, est résumée dans les néologismes de "Vergangenwart" et de "Gegenheit". Dans un deuxième temps, il s'agira d'examiner l'impact sur la perception et le langage du "système de la peur", généré par des interventions ciblées dans la vie privée et des méthodes d'interrogatoire spécifiques (Der Fuchs war damals schon der Jäger, 1992 et Heute wär ich lieber mir nicht begegnet,1997), ainsi que du "système de la faim", compris comme l'expérience limite durable de l'épuisement physique et psychique (Atemschaukel, 2004). L'élargissement de la nomenclature des silences, la fragmentation et la dynamisation radicale du langage font partie de ces effets. En dernière instance, la réflexion de Herta Müller sur le langage et la perception en temps de dictature est toujours liée à la question de la mise en mots et de la communicabilité des expériences limites. En comparaison avec des auteurs des pays arabes, j'espère que le projet de recherche permettra de discuter des conditions de possibilité d'une transculturalité de ces expériences de la frontière et de l'injustice.
Dr Mongi Serbagi
- Dr. Mongi Serbagi
- Djerba et Université de Tunis
- Tunisie
- Courrier électronique : serbaji_mongi@yahoo.fr
Parcours professionnel
Doctorat en philosophie en 2010 sur "La reconstruction procédurale du droit chez Habermas" à l'Université de Tunis. Participation à plusieurs conférences en Tunisie et à l'étranger et auteur d'un grand nombre d'articles. La thématique de ses contributions : les droits culturels dans les déclarations islamiques et arabes des droits de l'homme, la culture des droits de l'homme et ses adversaires dans le monde arabe, les processus de légitimation dans la sphère publique transnationale, le concept de "citoyen" dans les déclarations islamiques des droits de l'homme et les origines de la tolérance. Son domaine d'intérêt actuel : les questions de justice et de droits de l'homme dans une perspective globale.
Publications sur le sujet
"La culture des droits de l'homme et ses ennemis dans le monde arabe", dans Sarhan Dhouib, Demokratie, Pluralismus und Menschenrechte. Perspectives transculturelles, Velbrück Wissenschaft, 2014.
Projet de recherche
Dans le cadre du projet interdisciplinaire "Responsabilité, justice et culture de la mémoire", mon projet de recherche porte sur le thème "Responsabilité et droits de l'homme du point de vue d'une approche transculturelle". Ce thème est principalement traité d'un point de vue philosophique. Il se développe à partir de trois points de départ. Tout d'abord, je détermine une approche transculturelle. Je me concentre en particulier sur une caractéristique essentielle qui construit l'universalité des droits de l'homme, en commençant par un pluralisme des justifications de leur contenu. Ce pluralisme est provoqué par les différences dans les traditions culturelles. Dans le deuxième point, j'explique que pour toute conception des droits de l'homme, il est nécessaire de poser la question du problème de la responsabilité : Pour ce faire, j'élabore une justification morale de la responsabilité, qui repose sur le devoir négatif de ne pas tolérer d'injustice envers autrui. Dans le troisième point, j'explique les niveaux de tension entre l'idée d'un pluralisme de la justification et l'idée de responsabilité, afin de montrer les difficultés qu'une approche transculturelle devrait surmonter. Enfin, j'examine la capacité de l'approche transculturelle à résoudre ces difficultés. L'objectif de ma recherche est de mettre en garde contre une conception culturaliste qui pourrait servir à justifier une dictature et qui, en relativisant les normes, universalise l'irresponsabilité envers l'autre. Toute violation des droits de l'homme est fondamentalement une forme d'injustice envers toute personne responsable.
Dr. Dirk Stederoth
- PD Dr. Dirk Stederoth
- Institut de philosophie
- Université de Kassel
- Courrier électronique : d.stederoth@uni-kassel.de
Parcours professionnel
SS 1990-WS 1995/96 : études de philosophie et de sociologie à l'université de Kassel. 12/1995 : Maîtrise de philosophie et de sociologie. 02/1996 : Doctorant dans le département de philosophie de la faculté 01 de l'université Gesamthochschule Kassel. 05/2000 : Doctorat. Sujet de la thèse : "Brechungen des realen Geistes. Un commentaire comparatif sur la 'Philosophie de l'esprit subjectif' de Hegel". SS 2000 - WS 2002/2003 : Études pour le professorat au lycée en philosophie et en sciences sociales (11/2002 : 1er examen d'État). 06/2013 : Habilitation avec l'ouvrage : "Freiheitsgrade. Vers une différenciation systématique de la liberté pratique". 10/2007-08/2014 : Enseignant pour des tâches spéciales à l'Institut de philosophie de l'Université de Kassel. A partir de 09/2014 : collaborateur scientifique à l'Institut de philosophie de l'Université de Kassel.
Publications sur le sujet
- "Réplique à Mahmoud Bassiouni", dans : Sarhan Dhouib (éd.), Culture, identité et droits de l'homme. Perspectives transculturelles, Weilerswist 2012, p. 201-202.
- "Réplique à Sarhan Dhouib", dans : Sarhan Dhouib (éd.), Demokratie, Pluralismus und Menschenrechte. Perspectives transculturelles, Weilerswist 2014, p. 191-193.
Projet de recherche
Mon projet de recherche s'inscrit dans la tradition d'une philosophie sociale critique qui s'efforce de rendre les catégories de la psychanalyse classique fécondes pour une analyse des sociétés contemporaines. Il s'agit ici d'utiliser les instruments analytiques pour comprendre les processus sociaux au sein des structures totalitaires ainsi qu'après leur dépassement. Cela signifie par exemple d'interpréter les expériences douloureuses au sein des régimes totalitaires non seulement comme des phénomènes de séparation, mais aussi comme des formes d'attachement qui, conformément à la démonstration freudienne de sentiments ambivalents à l'égard de dirigeants autoritaires, mènent nécessairement à des structures de refoulement. Cet instrument permet ainsi de montrer que le psychisme est doublement endommagé par les régimes totalitaires, dans la mesure où il présente d'une part des traumatismes et où, d'autre part, il a tendance, par des identifications inconscientes, à adopter un comportement autoritaire même lorsqu'un tel régime semble avoir été surmonté. Dans ce contexte, la notion de culture de la mémoire joue un rôle décisif, dans la mesure où le traitement d'un passé totalitaire est indissociable d'une confrontation responsable avec les persistances de structures autoritaires dans le comportement de personnes ainsi lésées. La culture du souvenir et l'explication impitoyable de ce qui s'est passé ne sont donc qu'une facette du travail de mémoire - l'autre facette, qui s'oriente vers l'examen critique du comportement autoritaire dans le prolongement historique d'un régime totalitaire et qui est définie par la notion de responsabilité, est tout aussi importante et les deux perspectives se nourrissent mutuellement.
Imen Taleb, M.A.
- Imen Taleb, M.A.
- FLAH Université de Manouba
- Courrier électronique : imen.taleb1983@gmail.com
Parcours professionnel
Études d'allemand à l'Institut des langues de l'Université de Gabès (ISLG). Diplôme universitaire de "Maîtrise" en 2008. Ensuite, études de master jusqu'en 2012. Mémoire de master sur le thème "La figure du raté dans la scène "Der Spitzel" du drame de Bertolt Brecht "Crainte et misère du troisième Reich". 2009/10 chargée de cours à l'Université de Gafsa en études germaniques, 2010-2013 à l'ISSH de Tunis, depuis 2013 à la FLAH Manouba. 2014 Membre du conseil d'administration de l'Association tunisienne des germanistes et des enseignants d'allemand (TGDV).
Projet de recherche
Mon projet de recherche, que je souhaite faire évoluer en projet de thèse, porte sur la représentation de la dictature et de la torture dans les romans de l'écrivain irako-allemand Abbas Khider. Ses œuvres mettent en scène des personnages arabes dans leur quotidien, marqué par la répression et la tyrannie. Ces personnages quittent leur pays avec l'espoir d'un nouveau départ, aussi loin que possible des États arabes dictatoriaux et corrompus, et tentent de se réfugier dans une vie sans oppression ni censure. Un travail de recherche littéraire sur un écrivain d'origine irakienne publiant en allemand semble prometteur, surtout en raison de la constellation intéressante des perspectives intérieure et extérieure de l'auteur vivant en exil. Comment l'écrivain présente-t-il les mécanismes de la répression et de la torture dans la dictature irakienne de l'ère Saddam Houssein ? C'est justement après les soulèvements populaires que ce thème est d'une grande actualité dans les pays arabes.
Dr. Rachid Touhtou
- Dr. Rachid Touhtou
- Université de Rabat/ Maroc
- Courrier électronique : rachidtouhtou@gmail.com
Carrière
Rachid Touhtou (MA, PhD) est professeur adjoint à l'Institut national de la statistique et de l'économie appliquée (INSEA) à Rabat, affilié au département des sciences sociales, des langues et de la communication où il enseigne l'anglais technique, l'anglais des affaires et les politiques sociales publiques. Il a également développé un cours sur le développement social au Maroc avec une spécialité en recherche qualitative. Il a également enseigné l'EFL pendant neuf ans dans des écoles secondaires de différentes régions du Maroc. Il a mené des recherches sur le rôle des ONG dans le développement local dans le nord du Maroc, en se concentrant sur le rôle du genre dans la participation de la société civile au développement décentralisé. Il a publié des articles sur la société civile, les mouvements sociaux, la migration et le genre. Il est membre du premier groupe de jeunes chercheurs sur le genre au Maroc (GREGAM). Membre du Syndicat national des enseignants universitaires (SNEsup) et membre du Forum démocratique civil marocain (FCDM), il donne également des conférences sur la société civile et les mouvements sociaux au Maroc (les mouvements nationaliste, féministe, des droits de l'homme, amazigh et de la jeunesse). Il a également développé un blog sur les mouvements sociaux au Maroc : www.rachidtouhtouh.blogspot.com. Il a récemment terminé en tant que chef de projet et coordinateur d'une recherche de terrain sur l'évolution des systèmes migratoires dans laquelle il a mené une recherche qualitative sur la migration de retour dans les grandes régions de Rabat et Nador en partenariat avec l'Université Erasmus aux Pays-Bas et l'Institut international des migrations (IMI) à l'Université d'Oxford. Il a travaillé pour le Carnegie Middle East Center à Beyrouth en tant que consultant externe non-résident pour les activités du Maghreb ; Il a été expert dans un projet international sur les "variétés de la démocratie" (V-Dem) avec l'Université de Gothenburg.
Publications sur le sujet
- (2012) : Debating Civil Society in Morocco : Dynamics of Gender, Development and Social Capital. LAP Academic Publishing, Allemagne.
- (2014) : Codification du genre dans le droit de la famille et dans la Constitution au Maroc : Mouvement social et approches féministes dans les publications FEPS et SOLIDAR, "Woman up ! Enhancing women's rights in the Middle East and North Africa",
- (2014) : Last but not least, A co-authorised paper in Arabic : Narrated Memory and Transitional Justice : Social Movements and New History Approaches. In Edafat : the Arab Journal of Sociology, Summer 2014.
Projet de recherche
Récits testimoniaux carcéraux au Maroc (1982-2014) : Travaux de mémoire et vérité historique Ce projet explore les liens entre l'émergence de nouveaux mouvements sociaux dans les transitions vers des démocraties fragiles, et les processus d'individualisation dans la production de cultures de contre-sphères publiques. J'argumente pour une micro-analyse des 'stratégies subtiles et informelles' politiques (Vandana Desai.2002) pour comprendre la position et le rôle des participants individuels dans l'anthropologie des mouvements sociaux (Robert Gibb, 2001) au Maroc postcolonial. Comprendre les productions culturelles et politiques de sens des mouvements sociaux nécessite un réexamen du "poids de la pratique quotidienne "1. Pour combler cette lacune dans la recherche, mon papier tente d'inclure les processus d'individualisation dans la fabrication des mouvements sociaux protestataires à travers une étude des mémoires collectives et individuelles comme récits d'historicisation des mouvements sociaux ; dans ce cas, j'analyserai des récits testimoniaux récents pendant la phase de réconciliation2 à la fois écrits et oraux et comment la narrativisation conduit à l'historicisation des mouvements sociaux à partir de la position de l'acteur individuel. Le deuxième cas est l'étude des "acteurs de la mémoire" en tant que nexus culturel/identitaire, car ces individus investissent les mouvements sociaux et la société civile en tant qu'acteurs de la "reconnaissance". Mémoire et réconciliation a créé le clivage entre les acteurs de la société civile marocaine et les organisations de l'État. Elle devient le lieu de la contestation et "un site pour une lutte discursive pour les significations" (Barbara Adam et Stuart Allan, 1995). L'article soutient qu'apporter les dimensions "sociales et politiques" ainsi que les vocabulaires et répertoires des acteurs dans l'anthropologie des mouvements sociaux peut ouvrir de nouveaux horizons pour aller au-delà de l'impasse dans l'étude des mouvements sociaux d'un point de vue anthropologique en reconnaissant les pratiques culturelles micro/locales et la politique informelle de nouveau dans le débat sur l'action collective et la sphère publique.